Se faire violence

Je comprend petit à petit que dans la vie, il ne faut pas avoir peur de sauter dans le vide. Parfois, la situation "rassurante" de notre travail, nos relation, notre gentillesse peut avoir des répercussion désastreuse plus tard dans notre vie car ce n'était pas le chemin que l'on voulait suivre.
Il faut que je me lance et fasse ce que j'ai au plus profond de mes tripes. Il faut que j'arrête ce travail qui ne rime à rien, certe il rime avec argent mais cela me coûte trop cher.
Je n'est plus le courage de dessiner, je suis éloignée de mon amour et je serais surement jetée de mon travail quand on n'aurat plus besoin de moi mais cela me serat surement bénéfique pour plus tard.
Il faut se faire violence et mettre tout en oeuvre pour réaliser ses désirs les plus profonds. Il faut que je redessine.

D'ailleur, j'ai vu une tarologue il y a peu de temps elle m'a confirmé ce que je ressentai : dans un an environ, mon emploi ne serai plus viable car ils se servent de moi comme bouche-trou (c'est exactement le terme que j'emploie moi-même). Il faut que je relance ma carrière d'illustratrice indépendante car j'ai les capacité et le talent pour cela (c'est elle qui le dit). Par contre, il faut que j'ai une autre approche de mon travail, sonder les besoin de mes futurs clients et leur proposer des futurs projets, des futurs besoins.

Pas facile, m'est c'est comme tout : du travail et de la rigueur. Par où commencer, que choisir, vers qui orienter mes recherches. Il faut peut-être que je me réponde à moi même à travers le dessin pour mieux répondre aux autres.

J'avoue que c'est le bazar dans ma tête, j'acumule beaucoup de choses mais il n'en sort rien de concret.
Il faut que je me fasse violence et que j'agisse pour ne pas regretter plus tard.
J'ai lu un article très pertinent "Envie d'espace..." sur le blog de Luz (le vilain petit canard) qui m'a fait bien réfléchir aussi sur mes besoins réels, à méditer...
Vous remarquerez la belle image qui vient de l'artiste Angela Jayne Barnett.